Qu’est-ce qu’une perle de culture?
C’est une perle dont la formation a été provoquée par l’homme. En eau salée, une incision est pratiquée dans la chair de l’huître puis on y introduit un seul noyau de nacre accompagné d’un morceau de tissu épithélial. En eau douce, plusieurs morceaux de tissu épithélial sont déposés sur la chair de la moule. Peu importe le type de mollusque, celui-ci sécrète une matière composée d’aragonite et de chonchyéline qui se dépose en couches concentriques afin de créer une perle.
À part le budget, qu’est-ce qui détermine le choix d’une perle?
Le lustre est l’élément d’évaluation le plus important. Le brillant, c’est le résultat de la réflexion de la lumière sur la surface de la perle. Plus la perle est lustrée, plus elle vaut cher.
La grosseur. Plus le diamètre est grand, plus élevée est la valeur, considérant un même lustre, une même couleur et une même surface.
La couleur de base est le blanc. Selon le type de mollusque sécréteur, l’environnement des eaux et parfois même grâce à de savants croisements, on trouve sur le marché des couleurs de plus en plus variées: rosé, beige, pistache, noir, etc. En général, les teints pâles sont rehaussés par les perles rosées et les teints basanés profitent des tons de couleur crème.
Idéalement, la surface de la perle doit être lisse et sans tache. La plupart des perles d’eau salée ont pourtant des petites marques typiques qui indiquent leur authenticité. Il ne faut donc pas trop s’en formaliser! Une « piqûre » ne constitue une défectuosité que si le lustre de la perle s’en trouve affecté.
La forme ronde, d’allure régulière demeure un choix classique, toujours doux au visage de celle qui atteint l’âge mûr…
Plusieurs variétés existent sur le marché. En eau salée, on produit les perles orientales (Japon, Chine), ainsi que les perles des mers du Sud (Tahiti, Australie, Philippines).
En eau douce, les perles chinoises, fabriquées et traitées en quantité industrielle, sont de plus en plus rondes et de moins en moins chères! En effet, la perle d’eau douce subit souvent des traitements… On augmente le lustre (recouvrement non permanent), on améliore la couleur (teinture, irradiation), on modifie la qualité de la surface ou même la forme (procédé mécanique).
À travers les décennies, la perle de qualité demeure un intemporel.
Quelques traditions pas si lointaines…
Principalement en milieu anglophone, à la naissance d’une fille, la marraine offrait un collier appelé « Add a pearl ». D’abord 3 ou 5 perles montées sur fil d’or. À chaque anniversaire, on ajoutait quelques perles. Le but, obtenir un collier à 18 ans.
Lors du mariage, le marié (qui en avait les moyens!) offrait un collier de perles à sa dulcinée. Rappelons-nous des photos de mariage!
Encore aujourd’hui, le 30ième anniversaire de mariage s’appelle les Noces de perles. Occasion idéale pour offrir un bijou décoré de perles…
Le Savez-vous ?
Lors d’une succession, encore aujourd’hui, le collier de perles (même s’il s’agit d’imitation!) d’une mère ou grand-mère représente un bijou patrimonial grandement apprécié.